Georges – Trophées des sports de la ville de Gaillard 2008 !

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Toutes des photos de la soiree de vendredi 14 nov-08

Et l’occasion de publier un très beau texte de Didier

Vingt…d’honneur !

On déplore souvent que la misère s’abatte sur les pauvres des faubourgs.

Pourtant, ce jour là, ce fut un  » Richard  » qui s’ébattit sur l’authentique Bourg !

Mais, curieusement, la Bresse, unanime, n’accorda pas le moindre écho

A cette figure de  » Brou « , ce champion  » à la noix « , ainsi porté sur les fonts baptismaux !

Sans doute n’avait-on pas encore décelé ce style ar…got(h)ique des plus flamboyant,

Ni remarqué que, de ce premier semi germait déjà un vrai et pur talent !

Ce furent là tes v…Ain et un premiers kilomètres en compétition.

Ils t’apportèrent l’ivresse, la troisième mi-temps fournissant les flacons !

Dire de cette jeune (!) pousse qu’un athlète était né

Serait, me semble t’il, un brin exagéré.

L’OGM n’était sans doute pas assez modifié.

Drôle d’EPOque décidément que celle de l’agriculture assistée !

Sur le plan performance, seul le record de  » leurre  » semble te tendre les bras,

Car, modestement, tu refuses de disputer à la  » frange  » d’en haut ce bout de Graal là,

Celui de futiles classements d’épreuves qui existent d’abord par la  » frange  » d’en bas !

A chaque course, comme dans les évangiles, on trouve des premiers devançant les derniers,

Mais Jésus, là encore, semble bien tarder à respecter sa promesse de voir cet ordre inversé !

Ancien rugbyman, tu étais un habitué des fêtes de  » packs  » musclés,

Où,  » à suivre « , on ne se limitait parfois pas à taper !

Les  » châtaignes  » comme les  » marrons  » étaient généreusement  » tartinés  »

Formant ainsi un tableau  » d’affichage  » coloré des…poings marqués !

Tu te retrouvais alors  » chocolat  » dans la possession d’un ballon trop souvent confisqué.

Ou relégué sur des bancs de touche qui sont les…loges de la convivialité !

Désormais au-dessus de la mêlée, tu cours vers d’autres cieux…

Renvoyé des  » 22  » vers…des 21 qui deviendraient bientôt 42 !

Je ne pourrai assurer que l’essai fut d’emblée transformé.

A échanger ainsi une position de trois quart ou de demi (em)mêlé,

Contre celle d’un simple, mais entier !, coureur à pied.

La terre promise devenait alors une simple ligne d’arrivée

Où il est inutile qu’un ballon, même ovale, soit porté.

Depuis ce temps, tes routes sont parsemées de…lacets.

Au départ desquelles, dossard tiré à  » quatre épingles « , tu apparais.

Tu rêva bientôt de dépasser les bornes, envisageant un marathon,

Espoir que l’on caresse, distance que l’on touche à mara tâton !

Car courir une telle distance reste, pour un passionné,

Comme une substance au parfum irrésistible à humer.

Cette ligne bleue qu’on aspire tant à renifler !

Et qui se laisse respirer…pour mieux ensuite faire de nous des drogués !

Neuf-Brisach fut pour toi l’occasion d’un premier coup de (haut)…Rhin.

Mais ce coup d’essai, coup de (42195)…mètres, ne pouvait rester sans lendemain !

Récidiver étant de mise, le  » Paris  » fut donc tenté, affichant un joli tiercé.

Paris jumelé (1994 et 2000) pour te prouver, Paris plus…mutuel (2002) pour accompagner.

Depuis, le marathon figure à ton menu tous les ans.

Te régalant d’une  » Viennoiserie « , preuve d’un intérêt…croissant !

Savourant  » l’épate  » à Milan, l’al…Colisée à Rome,

T’abreuvant souvent du joyeux Médoc, si peu sérieux mais pourtant tellement…Grave !

A Rotterdam, réveillant sans doute le  » port  » qui sommeil en toi,

Caressant une belle…mare à thon,…tu remis le couvert par trois fois !

Enfin, il faut croire que taquiner les grosses  » gouilles  » te donne l’inspiration,

Puisque c’est au bord du lac d’Annecy que tu donna au chrono…son plus grand frisson !

Mais, se remémorer les temps forts de vingt saisons,

Ne saurais se limiter à l’évocation de quelques marathons.

On ne peut ,entre autre, occulter les  » descentes  » de Gigondas ou les montées de Corte.

Et ce fameux  » 51 « …à la sauce « Bourg – Nantua  » qui, je le sais, reste ton préféré !

Sans être mauvais cheval, tu estimes pourtant ne pas être un grand galopeur.

Tu ne figures pas non plus au palmarès des meilleurs trotteurs.

Vingt scènes à user tes sabots, vingt scènes…mais toujours pas de prix d’Amérique !

Tu rêves évidemment de New York et de son marathon mythique

Mais si ces mots là te mette l’eau à la bouche,

Méfie-toi, car Dieu sait qu’il reste dangereux d’avoir ces  » mollah « …Allah – Bush !

Terrain privilégié de ferveurs et d’amitiés, le sport est certes la plus belle des religions.

Toutefois, emprunt de fanatisme et de nationalisme, il ne préserve pas…des cons !

Tes amis se devaient, TE devaient de célébrer ce chemin,

A se souvenir, à regarder avec toi dans le rétro de ces années 20.

Superbe parcours, milliers de foulées sur une divine route…des 20 !

Où les  » bornes  » furent largement dépassées…mais la vitesse toujours respectée !

20 d’honneur à commémorer…mais dans la simplicité et la sincérité du verre de l’amitié.

Ces 20 là sont désormais  » tirés « , riches de souvenirs tous millésimés.

Reste toujours entre deux 20, un peu ivre à vouloir voir les gens heureux

Amicourse et Amigambade, aux appellations (in)contrôlées, tu as créé pour eux

20 de palme, 20 d’honneur…reste maintenant à vendanger un 20 nouveau.

20 prochaines années que je te souhaite, au moins, du même  » tonneau  » !

Foin d’horribles piquettes, abreuves-toi de grands crus qui te feront garder le cap

Celui qui consiste à simplement VIVRE…sans jamais se lâcher…l’agape !

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