Tellement …FORT, Claude, ton Ancilevienne !

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Didier avait ecrit ce beau texte en 2006,  dédié à Claude FORT créateur de l’Ancilevienne et cheville ouvrière de l’organisation pendant 20 ans avant…le passage de témoin à l’AVOC.

Tellement …FORT, Claude, ton Ancilevienne !

 

Tiens, cette année, si on faisait l’ancilevienne

Comme si on se posait la question d’aller chercher le pain quotidien.

Ou s’il fallait remettre en cause le légitime café du matin,

Tellement il est devenu véritable rituel, ce rendez-vous ancilevien.

Au fait, en passant acheter la baguette, t’as posté le bulletin ?

 

Si le parcours est joli, l’idée est tout simplement belle.

Qui mutualise un effort et un sport d’essence  individuel.

Au service de causes pour enfants évidemment essentielles.

Le bulletin ? faut se dépêcher, pour ne pas manque l’appel !

 

Le départ donné devant l’église souligne l’apparence d’une grand messe annuelle.

Où se retrouve plus de huit cent équipes, la plupart des fidèles.

Comme le chantait Brassens, « au rendez vous des bons copains »,

Sur le navire, jamais galère, Ancilevien, « y a pas souvent de lapin ! »

Et comme courir est aussi un merveilleux moyen de s’exprimer,

Nous voilà tous, 1600 enfant de cœur d’un jour, au service d’un autisme enfin considéré.

 

Dix heures sonne, début d’une sportive autant qu’amicale communion.

Protocole oblige, c’est l’abbé…cane qui ouvre la procession.

Quinze minutes plus tard, les ouailles à pied suivront,

Encadré par l’abbé…névole et son admirable dévotion.

Parfois chemin de croix…surtout quand le vélo est avec toi,

Toujours chemin de joie…de partager des moments riches comme ceux-là !

 

En courant, motivé, vers les vélos et leur rassemblement,

On va voir…ce qu’on Veyrat, clin d’œil vers l’Eridan !

Mais, c’est 46 bornes proposées en guise de menu

Athlon, isostar et squeezi faisant office de grands crus.

 

L’Ancilevienne a un visage certes séduisant,

Fait de profil et de contours charmants.

Mais elle avance aussi un… « Menthon » très cassant

Où Madame et son dérailleur y prenne une rage de « dents » !

Car quand la route s’élève, le régime sans « selle » s’avère excellent !

La preuve : fuyant le travail « à la chaîne », lâchement,

Monsieur, coureur de bas « plateau », préfère se la coltiner en courant !

 

Ah ! que la plongé vers Talloire devient alors salvatrice,

Comme la brise du lac retrouvé s’avère régénératrice !

La topographie devenant plus douce, certain dirons plus… « Doussard »

De Chevilly jusqu’à  Chaparon c’est même presque peinard.

 

Pour être magnifique, la ballade reste quand même physique.

Avec, pour l’organisme, des conséquences très arithmétiques.

Pour les relais, c’est l’addition. Pour l’énergie, plutôt…la soustraction.

Les crampes illustrant parfaitement…les multiplications !

Heureusement, plus que jamais, l’équipe ignore les divisions

 

Le bout du tunnel approche…nous sommes déjà à Duingt.

Saint – Jorioz, Sévrier, Annecy et son petit port s’affiche au loin.

La piste cyclable est « avalée » par de plus en plus brefs passages de témoins.

Allez, accroche-toi, notre record est à porté de main !

 

Crampes naissantes, fatigues lancinantes, et pourtant.

Une pointe de nostalgie s’installe le final se profilant.

Au sommet de cette ultime montée se juge une arrivée

D’un tour du lac de rêve que toujours on voudrait continuer

Tiens, l’année prochaine, si on faisait l’Ancilevienne ?

 

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