Les superlatifs ne manquaient pas dimanche après-midi sur le groupe Ami’Runners pour féliciter notre champion Titi qui a bouclé les 164 km de la Lyon Sainté Lyon.
Ils étaient bien mérités car il a réalisé un bel exploit. Départ de Lyon à 9H, arrivée à Saint-Etienne à 21H33, puis après un arrêt coupe jambes redépart de Saint-Etienne à 23H30 pour un retour à Lyon. Troisième de sa catégorie à l’aller, il rate le podium final pour quelques minutes suite à des pieds douloureux, mais malgré cette douleur il termine en 14H28.
Toutes nos félicitations au champion pour cette performance et aussi à son assistante qui l’a soutenu tout au long du parcours.
Ci-joint les impressions de notre nouveau membre du club des 100 milers, ainsi que les photos qu’il nous a prise et celles de son assistante.
« Voilà c’est fait. Pour clôturer ma saison 2024 j’avais décidé de tenter la Stélyon enaller/retour bien sûr. Je l’avoue quand même, un sacré challenge, j’en suis contient sans aucune prétention, je n’avais aucune certitude d’y arriver mais aucune appréhension de la faire. Je me suis donc inscrit sur liste d’attente et la chance et mon palmarès de course enregistré m’a permis d’y participer. Je ne peux vous exprimer ma joie et l’adrénaline déclenchée quand je me suis retrouvé sous cette arche mythique. J’’allais partir pour la plus longue distance que j’avais jamais couru, 164 petits kilomètres ou plus facile 100 miles, et pour corser un peu le challenge on rajoute 5000 de D+. 9 heure : Cinq, quatre, trois, deux, un c’est parti…. Certains diront que je suis parti trop vite comme d’hab. C,e n’est pas grave je respect,e et d’autres avec qui j’ai la chance de courir souvent connaissent ma façon et ma stratégie, et savent que je ne suis jamais dans le dur et toujours dans le plaisir que j’adore partager avec eux. Les vingt premiers km jusqu’au premier ravito de soucieux en Jarez s,e passent sans difficultés majeures en compagnie de super coureurs de même niveau, et la joie de retrouver sur tout le parcours mon assistante et supportrice. Je repars donc très confiant même si je sais que le plus dur arrive. Il va maintenant falloir gravir le Rotalon doublé du Signal à St André la côte, et qui dit côte en trail dit aussi descente et vice et versa pour le retour. Pas de secret de ce côté-là, il va falloir la refaire dans l’autre sens, je vous laisse deviner si la montée est plus dure que la descente !! Pour finir j’arrive avec difficulté au 47 km au ravito de St Catherine, je suis en hypoglycémie depuis environ trois km mais heureusement mon assistante est là pour m’apporter le réconfort et faire les va et vient au buffet pour me ressourcer. Je repars du coup pratiquement tout frais ce qui me permet d’arriver jusqu’à St Etienne à 20h30 dans un temps honorable de 11h30 à la 3ème place de ma catégorie. Il me reste exactement 3h avant de repartir pour manger, me doucher, me reposer avec un excellent massage de mes pauvres pieds par mon assistante. Je me rhabille avec de nouveaux vêtements pour affronter le froid, même si pour la première fois de l’histoire de la Stélyon le ciel est resté découvert, ce qui m’a permis de vous faire découvrir tous ces merveilleux paysages et qui sait l’envie d’y participer. Me voilà de retour sous cette Arche Celle-ci je la connais bien, c’est la troisième fois que l’on se côtoie. Maintenant que j’ai vu son chemin de jour, pas de secret ni d’inquiétude tout va bien ce passé. Titi va falloir pratiquer une stratégie différente. Pas d’affolement, un seul objectif Finisher, donc pas de folie jusqu’en haut de la bosse et après tu laisses filer jusqu’au bout. Et bien Titi t’a oublié l’état de tes pieds quand tu es reparti, et la pas de Kiki pour soigner tout ça. Tout ça pour vous dire que je n’aurais jamais rien lâché, même si j’avais du terminer en rampant je l’aurais fait, mais les 13 derniers km depuis le dernier ravito de Chaponos jusqu’à Lyon ont été les plus durs. Que du goudron, pas terrible après 170 km dans les pieds et je termine quand même en 4eme position de ma catégorie. Je suis au pied du podium mais pour moi le podium a toujours autant de marches que de coureurs, car l’important est d’être Finisher. Je remercie tout le monde pour vos encouragements, ma chérie et assistante tout du long de la course, et ce dernier compagnon de voyage que vous pouvez voir sur les photos à l’arriver qui a su me réconforter pour franchir la ligne d’arrivée. Grâce à toutes ces belles personnes j’y suis arrivé. Alléluia »