Le premier » Triathlon de la 8 du Beaujolais « .

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dim 20 Juin 2010

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Depuis quelques temps, on entendait parler du premier » Triathlon de la 8 du Beaujolais « . Bien avant qu’il n’ait lieu, il était déjà certain qu’il allait être mémorable. Invité par Laurent pour immortaliser cet événement, j’ai été surpris par la préparation et le déroulement de celui-ci.

A Amicourse, lorsqu’on prépare un Marathon, on parle de sucres lents, de gatosport, d’entraînement…

Pour la » 8 du Beaujolais « , on ne connaît pas ces mots, surtout l’entraînement, pourvu que l’on ne soit pas déshydraté. La principale caractéristique, n’est pas le chronomètre, mais l’année de naissance qui doit se terminer par un 8.

Pour la préparation, vous pouvez le voir sur certaines photos, les panneaux sont posés de nuit de peur d’être repéré… mais ça ne marche pas à tous les coups. D’autres, sont posés la journée, mais on se moque du code de la route, on cache les panneaux » officiels « …

14 h 00 prêt pour le départ après café et pousse café.

Tout est prévu, 2 infirmières suivent les concurrents en cas de chute ou de malaise et comme on est jamais si bien servi que par soit même, elles goûtent entre elles le contenu de leurs seringues de toutes les couleurs. Pour avoir goûté au produit vert, je peux vous confirmer que ce n’est pas du sirop de menthe. Heureusement il n’y a pas eu de contrôle antidopage, ni Alcotest.

Dans le langage » Triathlon de la 8 « , seulement 2 expressions reviennent couramment : » Ravito » et » T’es garé ou ? « . Sur le parcours, seulement 2 » Ravitos » sont prévus, mais c’est sans compter les » Ravitos cachés « , 1 bis, 1 ter,…

Concernant l’expression » T’es garé ou ? « , même si on rentre directement dans les caves avec les vélos, détrompez vous, cette expression ne concerne pas le moyen de transport, mais bien le contenant de la boisson du » Ravito » et là aussi, certainement pour tromper les méconnaisseurs, on pose bien en vue sur la table des bouteilles d’eau fraîche. Il n’y a pas grand monde pour leur faire du mal, ça fait faire plutôt des grimaces sur certains visages… La couleur du liquide dans les verres montre qu’il y a d’autres bouteilles plus appréciées…

La soirée s’est passée, comme pour concurrencer l’irréductible village gaulois, autour d’un repas entre tous les participants et même plus. Le barde bien sûr en version moderne : ordinateur, haut-parleurs à fond et piste de danse jusqu’à 2 h 00 du matin…

Un point commun quand même avec Amicourse, c’est l’esprit de l’équipe. Je connais plus d’un Amicoursien qui auraient bien participé à cette sortie.

Pas de podium non plus car comme on l’a dit au retour du marathon de Paris : Pas de gagnants, que des vainqueurs.

Merci à tous de m’avoir fait vivre une si belle journée et prêt pour recommencer.

J-Mimi.

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