Qu’elles sont belles les Alpes bernoises, qu’elles sont majestueuses les montagnes de l’Eiger, du Mönch et de la Jungfrau! Et qu’est-ce-que les Bernois sont accueillants !
Le « voyage » entre Interlaken, point de départ de la course et la Petite Scheidegg, lieu d’arrivée, mesure comme chaque marathon la distance … du marathon. Mais compte tenu du dénivelé – 1829 m de positif pour 305 m de négatif – répartis essentiellement sur le 2e semi !, cette « ballade » en montagne dure forcément plus longtemps qu’en plaine …
Ainsi, les coureurs ont tout loisir de lever la tête pour profiter de cette nature grandiose dans une des régions les plus touristiques de Suisse. La musique folklorique suisse le long du parcours et celtique ! avec sa cornemuse à quelques centaines de mètres de l’arrivée (qui joue … le ranz des vaches, l’hymne fribourgeois !), raccourci le voyage de manière très agréable. Le folklore suisse, il est bien présent également sur la ligne de départ avec des ensembles de cors des Alpes et des lanceurs de drapeaux. Lors du coup de départ, l’hymne nationale retenti. On se croirait sur le podium d’un grand meeting international alors que la course vient d’être lancée. A mes côtés, un Italien venu des Dolomites, la larme à l’œil. Serait-il plus patriote que ses voisins Suisses ?
Ce marathon est en effet « très helvétique » sous tous ses aspects, ou presque … Des coureurs venus de 60 pays ont fait honneur à la « Jungfrau » en ce jour du 11 septembre. 60 pays et peut-être autant de langues et idiomes parlés ! sachant que la Suisse compte 4 langues nationales et que toutes ces langues étaient présentes le jour de la 18e édition.
Les monts et le soleil se sont montrés dans toute leur splendeur et générosité. Merci le Ciel !
Heidi
ce n’est pas moi qui vais te contre dire HEDI à LA SUISSE.
L’HèLVèTE